ruefully Les infrastructures découvertes en Amazonie dont nous allons parler dans cette vidéo ont peut-être nécessité la plus grande quantité de main-d’œuvre qualifiée de toutes les constructions issues de la même période en Amerique du Sud. Ces découvertes ont été faites grâce a la technologie du LIDAR et viennent compléter près de 20 ans d’études.
Les chercheurs supposent depuis longtemps que le bassin du fleuve Amazone, qui comprend les actuels Brésil, Pérou, Colombie et Bolivie, n’est devenu densément peuplé qu’après l’arrivée des colons espagnols à la fin du XVe siècle. Cette hypothèse était basée sur le fait que les terres entourant le bassin subissent de graves inondations pendant la saison des pluies, rendant quasi impossible toute sédentarisation permanente.
L’un des rares sceptiques était Heiko Prümers, un archéologue spécialiste de l’Amérique latine qui enseigne à l’Université de Bonn. Il y a plus de 20 ans, il entrepris avec une collègue, Carla Jaimes Betancourt, d’enquêter sur deux monticules situés près du village de Casarabe, dans le nord de la Bolivie. Les monticules, rappelle un communiqué de presse de l’université, « se sont avérés être des souches pyramidales érodées et fondations de bâtiments». En d’autres termes : des preuves de peuples sédentarisés.
Des études ultérieures ont confirmé les soupçons de Prümers. L’analyse bioarchéologique a montré que ces bâtiments n’étaient pas des sites cérémoniels inoccupés. Au contraire, ils étaient utilisés de manière permanente par une communauté qui cultivait, pêchait et chassait. Ces agriculteurs, à qui l’ont a donné le nom de culture Casarabe, se trouvaient dans tout le nord de la Bolivie dont le territoire était les Llanos de Mojos, une savane tropicale qui s’étend sur plus de 4 500 km2. Les preuves les plus reculées de présence de peuple sédentarisé dans cette région remonte à plus de 10 000 ans.
Pour tous les détails écrits : https://go.nature.com/3qfs0Cj